GUIDE DU VOYAGE NATURE

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Vous allez partir sur un voyage nature, nous souhaitons par ce guide vous aider à
comprendre les gestes et attitudes qui peuvent affecter les zones visitées. Parce que nous
prônons une façon de voyager responsable, il est de la plus haute importance de limiter,
chaque fois que possible, notre empreinte sur l’environnement, et d’encourager localement
les actions qui œuvrent en faveur de la protection des espèces et des écosystèmes.

L’esprit d’un voyage nature c’est aussi savoir prendre son temps, s’imprégner des lieux, être
ouvert.e à la rencontre et à l’échange, respecter les territoires que l’on traverse, encourager
les initiatives durables et écologiques, rencontrer et soutenir les acteurs agissant en faveur de
la préservation de l’environnement.

Extraits : 

CONDUITE et COMPORTEMENT dans les réserves

• Tout stress imposé aux animaux peut les perturber dans leurs cycles d’alimentation et de reproduction.
• Maintenir une certaine distance entre le véhicule et les animaux.
• Arrêter le moteur à une distance de 20 mètres minimum.
• Parler à voix basse pendant l’observation. Ne pas interpeller les animaux.
• Eviter le hors-piste car cela peut causer des dommages irréparables à la végétation.
• Ne sortir du véhicule sous aucune circonstance à ce moment.

CIGARETTE

• Ne pas fumer pendant les safaris.
• D’une manière générale garder les mégots et ne pas les jeter dans la nature, ni sur les plages ni dans la mer. Les mégots de cigarettes sont devenus une source de pollution importante dans nos océans.

• Ne laisser aucun déchet d’aucune sorte et bien les remettre à votre guide.

• Ne pas alimenter les animaux car cela pourrait les amener à une dépendance non nécessaire vis à vis des hommes.

• Le corail est un organisme extrêmement fragile qui se développe lentement. Il peut être endommagé par les activités humaines telle la plongée et le bateau. Eviter de toucher tout corail, étoile de mer etc, et éviter de marcher dessus.
• Il est aussi hélas démontré que les crèmes de protection solaires ont un effet nocif et contribuent à la mort des récifs.   Il vaut donc mieux se couvrir pour se protéger du soleil et utiliser ces crèmes avec modération d’autant plus qu’elles ne sont pas neutres pour la peau et l’organisme.

• Photographie : si vous souhaitez prendre une photo des populations s’il vous plaît demandez leur la permission.
• L’Afrique comprend de nombreuses ethnies, cultures et religions. Prenons le temps de les connaître et de les comprendre.

Lorsque nous allons en safari en Afrique, en Asie ou en Amérique du sud, nous aspirons à découvrir une nature préservée et sauvage. Soyons donc vigilants en ramenant un souvenir à ne pas contribuer à la détruire. Le commerce des coquillages, un tableau en ailes de papillons, une carapace de tortue, une parure en plumes d’oiseaux, une sculpture en bois rare, un chapeau en fourrure, un oiseau naturalisé et à plus forte raison vivant. Il y a toute une nature transformée en bibeloterie pour des touristes mal informés et qui menace dangereusement l’équilibre de la nature au profit de quelques marchands. Soyons donc des voyageurs conscients et responsables et appliquons-nous ces quelques règles simples qui ne nuiront aucunement à notre plaisir. Affichons dans les pays où nous voyageons nos convictions sur la nécessité de préserver les espèces.

Nous essayons dans nos voyages de prendre le temps d’observer ce qui est autour de nous. Ce n’est pas toujours facile car la motivation de chacun qui part au bout du monde est de voir le maximum de choses ce qui est légitime.Néanmoins la nature peut difficilement s’observer à 80 km à l’heure.  Dans les parcs nationaux existe une réglementation. Elle est plus ou moins bien respectée suivant les pays. Et pourtant ces règles sont plus que légitimes :

– Ne pas dépasser la vitesse de 40 km à l’heure. Un bon safari se fait à 20 km à l’heure. Ne pas hésiter à le dire à son chauffeur qui l’oublierait. Au delà de cette vitesse, ce sont plein de petits ou grands animaux que l’on risque de ne pas voir, ou pire d’effrayer.

– Il est interdit de sortir des pistes et de s’approcher trop près d’un animal. Il est bien plus intéressant pour l’observateur de se tenir à distance afin de ne pas gêner l’animal et de l’observer dans des conditions plus naturelles.

– L’obligation de parler à voix basse participe du même esprit.

– Les réserves, ou parcs, ou sanctuaires suivant le statut juridique appliqué, sont souvent des territoires peu habités et dont la nature est relativement peu modifiée par l’homme. Faisons en sorte qu’elle le demeure en ne prélevant rien et en ne laissant que  l’empreinte de nos pas.