Personne ne peut garantir l’observation de l’insaisissable léopard des neiges sur un site donné et à un moment donné. Nous mettons tout en œuvre pour s'assurer que les voyageurs puissent observer le léopard des neiges pour lequel ils ont traversé la planète.
Dans les circonstances, lorsque nos réseaux locaux / experts du léopard nous informent sur la possibilité de repérer le léopard dans d'autres vallées / régions, nous informons rapidement nos clients, mais la décision prise et les dépenses supplémentaires (le cas échéant) sont entièrement et exclusivement a la charge des clients. Dans ce cas, nous prendrons note écrite des clients pour un changement de programme que les clients doivent signer et accepter.
Les autres vallées, villages et régions sont Saspotsey, Hemis Shukpachan, Tingmosgang et Tia, Tar, Skindiang, Tarchit, Ligtse, Kyungyam, Hemya... et certains de ces villages ont besoin d'un permis spécial. Nous nous occupons du permis à l'arrivée et le garderons prêt si besoin.
Climat
Dès le mois d’octobre, les nuits deviennent glaciales, le débit des ruisseaux diminue et les terres gèlent en profondeur. Au mois de novembre, les neiges isolent le Zanskar du reste du monde pour 7 à 8 mois. Janvier est le mois le plus dur, avec des températures nocturnes de -35°C au Zanskar.
A Leh, la capitale du Ladakh, les températures descendent rarement sous les -15°C à cette même saison.
Avec un climat extrêmement sec, le ciel est très dégagé la plupart du temps et les intempéries ne durent jamais plus de 3 ou 4 jours. La neige n’est généralement pas très abondante, généralement moins d’un mètre, et reste poudreuse tout l’hiver.
Les températures que vous rencontrerez le jour seront de -5ºC à -15ºC et la nuit de -10ºC à -30ºC.
Hébergement
En trek, nous dormirons sous la tente et parfois, selon les invitations, chez l’habitant, dans des conditions rustiques, mais un peu plus chaudes qu’en campement. Nous utilisons des tentes trois places pour deux personnes.
Hors trek, à Leh, nous dormons au joli guesthouse de notre contact local, avec vue sur la chaîne himalayenne ; les chambres sont pour deux personnes. Si la douche chaude ne fonctionne pas, de l’eau chaude vous sera portée à votre salle de bain pour que vous puissiez vous laver. À Delhi, nous dormirons à l’hôtel.
Nourriture
Le Ladakh n’étant accessible l’hiver que par voie aérienne, les produits frais comme les fruits et légumes sont rares et nous vous demanderons sûrement de prendre avec vous quelques kilos de fruits/légumes afin d’agrémenter les repas.
Pour vous permettre de découvrir le mode de vie du pays, nous vous faisons systématiquement goûter la cuisine locale, qui, même aménagée pour nos papilles occidentales, peut parfois surprendre ! La cuisine indienne et ladakhie sera agrémentée de plats occidentaux.
Si la cuisine indienne produit une quantité de plats différents rarement égalée, les céréales, que ce soit le riz dans l’Inde du Sud, ou le blé (sous forme de roti, pains plats et ronds) en Inde du nord, constituent la base de tout repas. Invariablement accompagnées de dhal (purée de lentilles) et de sabzi (légumes), elles sont, selon les circonstances, agrémentées de viande ou de poisson. Au-delà de ces denrées fondamentales, les combinaisons sont infinies. Au Ladakh la farine cuite d’orge, la Tsampa, est la base de l’alimentation. Elle est mélangée au thé au beurre, à la soupe, au petit-lait, au chang, au yaourt, au fromage frais !
Le blé se consomme en fines galettes qui rappellent les chapatis indiens. Il sert aussi à confectionner des pâtes fraîches. Beaucoup d’aliments importés du Kashmir et d’Himachal Pradesh entrent petit à petit dans les moeurs, et notamment le riz et le sucre.
La vie durant l’hiver au Ladakh
L’hiver, l’atmosphère, le paysage et le froid incitent à vivre suivant un rythme beaucoup plus lent. La majeure partie des tâches est dédiée au bétail: il faut sortir les bêtes au soleil, nettoyer les étables, faire sécher les excréments contre la pierre pour en faire du combustible, amener boire le bétail à la rivière, distribuer le fourrage, traire, etc.
Pour les parents, la journée commence au lever du jour. La mère fait du feu, prépare la première soupe d’orge. Le père va préparer les rations de fourrage tout en priant, tandis que les enfants restent au chaud sous la couverture familiale. Dès les grands froids, tout le monde dort dans une même pièce d’hiver, souvent au rez-de- chaussée car elle est enfouie dans la maison et entourée de toutes parts par les étables. Parfois cette pièce n’a aucune fenêtre mais seulement une petite ouverture au plafond permettant l’aération et l’entrée d’un peu de lumière. La pièce d’hiver reste assez obscure et enfumée, on y accède en passant à talons par les étables et il est fréquent de devoir franchir 5 à 6 portes pour y arriver. Les portes sont nombreuses, très basses et étroites pour se protéger du froid extérieur, ainsi dans cette pièce, chauffée par les étables et le poêle à cuisine, la température peut atteindre de +3°C à +10°C, lorsqu’il fait jusqu’à -30°C dehors.
Quand le soleil est au zénith et le froid moins intense, la famille sort se réchauffer. Assise contre le mur exposé au Sud, elle passe là tranquillement les deux premières heures de l’après-midi. Les pierres reflètent la chaleur du soleil et il peut faire +5°C contre ce mur, alors que de l’autre côté, à l’ombre, il fait -20°C. Chacun s’occupe suivant ses inspirations: Hommes et femmes cousent, filent, lavent, boivent du Tchang (la bière d’orge), discutent paisiblement ou prient, tandis que les enfants jouent entre eux, taquinent les bêtes, apprennent à lire ou à prier.
Instants privilégiés, rares moments de réelle détente, harmonie faite de tranquillité, de chaleur humaine et de gestes mille fois répétés avec la grâce des mains agiles; la famille connaît ici des moments de bonheur qui apparaissent comme une symbiose parfaite entre l’homme et la nature. Dès la fin de l’après-midi, il faut à nouveau nourrir les bêtes, les abreuver, les rentrer avant le froid intense du crépuscule. Le soir, la mère prépare le repas tandis que l’homme prie.
La nourriture est à base de farine d’orge principalement, de farine de pois ou de blé, que l’on cuisine sous forme de pâte ou de galettes. Chaque moment de la journée est accompagné de thé, avec beaucoup de beurre salé pour aider à lutter contre le froid. Le lait, de dzo ou de chèvre, est précieux, car le bétail n’en fournit qu’une maigre quantité, qui est partagée entre les plus jeunes enfants.