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Nos engagements

Tourisme, impact, comportement

C’est une question d’actualité de la plus haute importance car le tourisme se développe sans cesse et des régions encore inaccessibles ou même inexplorées il y a quelques années deviennent aujourd’hui visitées par un nombre croissant de gens. L’impact de l’activité touristique sur ces régions sauvages, sur les populations qui y vivent de manière traditionnelle avec leur culture différente de la nôtre, sur les espèces animales et végétales, doit être étudié de près.

Développer le tourisme dans l’Okavango, dans le désert du Namib, dans le Turkana ou dans la vallée de la Luangwa, dans la forêt en Centrafrique au Gabon ou en Amazonie, n’est-ce pas encourager la construction de routes, d’hôtels, de consommation d’énergie, de consommation d’eau, finalement n’est ce pas aller à l’encontre de la protection de cette nature ?

Nous connaissons bien certains effets sur des cultures locales pourtant d’une extraordinaire richesse, et qui se diluent, se perdent au contact de l’argent qui gagne du terrain là où auparavant il était marginal.

Bien sûr il y a d’autres facteurs pour lesquels des populations renoncent à leur mode de vie, qu’il soit basé sur la chasse, la cueillette, la culture ou l’élevage. Souvent la nature en s’appauvrissant ne leur procure plus les ressources qui les faisaient vivre. Par exemple la déforestation raréfie les animaux, les fruits et les plantes nécessaires à l’alimentation et au mode de vie de certaines populations. L’agriculture a privé les Massaï de nombreuses terres où ils amenaient leur bétail pour éviter par exemple le contact et le risque de maladie lors des migrations de gnous au Kenya.

A Vie Sauvage nous souhaitons que chaque voyageur soit conscient de ces questions. En connaissant mieux les enjeux nous pouvons ensuite agir en conséquence, et mieux mesurer la portée de nos actes et de notre comportement.

Car nous tous qui rêvons de contrées sauvages car elles sont belles et différentes, qu’elles font partie de cette planète que nous empruntons aux générations qui viennent, pourrions nous imaginer une terre sans forêt tropicale, sans baleine, sans tigre ou sans éléphant ? Dans le passé et aujourd’hui encore chez certains peuples, les hommes ont toujours eu besoin de cette nature mystérieuse, de ses animaux qui nous font rêver ou qui nous effraient, et de toutes ces merveilles végétales. Nous souhaitons prendre part à notre modeste niveau à ce débat auprès de nos prestataires, de nos clients, et de tous les acteurs intéressés. C’est en tout cas notre souhait de ne pas être partie prenante d’un processus qui pourrait détruire ce que nous souhaitons ardemment préserver.

ECOTOURISME et SAUVEGARDE de la biodiversité

Lorsque nous avons commencé notre activité touristique en 1993 peu de personnes donnaient un sens à ces mots : éco-tourisme, biodiversité. Chez Vie Sauvage nous sommes venus au tourisme par amour de la biodiversité et volonté de la sauvegarder.

C’est un concept abstrait pour qui vit en ville et n’en sort jamais. Mais celui ou celle qui a eu la chance ou l’occasion de découvrir la nature, ses plantes, ses animaux en Afrique ou même en France, alors la biodiversité apparaît évidente et comme une réalité de la plus grande importance. Et comment l’homme pourrait il vivre dans un monde sans diversité et sans vie ? Quelle tristesse absolue et ce serait probablement sa propre fin.

Concrètement il y a aujourd’hui des régions dans le monde qui sont encore sauvages mais qui sont hautement menacées par le (dit) développement : routes, exploitations forestières et minières, barrages, agriculture  etc.. .  Nous considérons que l’éco-tourisme est une activité économique qui pourrait apporter aux populations de ces régions dites pauvres une motivation pour préserver leurs habitats et les animaux en répondant à certains de leurs besoins.
Par exemple le Sud de la Tanzanie. La réserve de Selous est une des plus grandes d’Afrique avec 5 millions d’hectares. A l’extérieur de cette réserve, en particulier au sud jusqu’au Mozambique et la réserve de Niassa il y a encore des antilopes, lions et des éléphants. Mais sans soute plus pour longtemps. Sauf si une politique de préservation se mettait en place et si les villageois avaient de réelles raisons d’accepter la cohabitation avec ces animaux. Ce qu’il sont toujours fait par la force des choses alors qu’ils étaient moins nombreux et moins forts par rapport à ces animaux. Plusieurs communautés villageoises se sont organisées (Communal Wildlife Management area) pour gérer leurs terres de manière durable en retirant de réels avantages et revenus de leurs ressources naturelles. Le tourisme et la chasse apparaissent comme des débouchés naturels mais le statut de ces CWA et sa capacité à apporter un niveau de vie meilleur sont encore incertains. Les aides des donateurs (privés et étatiques) sont encore un élément essentiel de cette stratégie économique mais nous avons la manifestation de l’intérêt porté par ces populations à l’éco-tourisme pour sauvegarder la faune sauvage.
Notre brochure distingue des rubriques telles :
Circuit Aventure caractérisé principalement par le camping. L’impact du camping, ou du bivouac, est moindre. Pas ou peu de création d’infrastructure consommatrice d’énergie telle l’eau, l’électricité, moins d’impact perturbateur sur les populations qui vivent de manière originale et autonome.
Circuit en lodge ou en hôtel. Nous favorisons tout projet hôtelier ayant intégré les impacts sur l’environnement et les populations. Par exemple, des petites structures, utilisant les matériaux locaux, peu consommatrice en eau et énergie. L’énergie solaire se développe en Afrique. Certains lodges renoncent à toute électricité. Un avantage : pas de bruit de générateur. Une architecture bien étudiée dispense de toute climatisation par exemple.
Nous adoptons donc un certain nombre de positions et de règles dont nous informons nos clients et nos partenaires dans les pays concernés.

Nous apportons chaque année une aide financière à quelques associations de protection de la nature.

 L’ASPAS (association pour la protection des animaux sauvages en France)
Oui en France aussi nous oublions qu’il y a des animaux sauvages et qu’ils sont la plupart du temps chassés, persécutés et même souvent considérés par la loi française comme nuisibles. Nous soutenons cette association qui fait un travail remarquable pour que change dans notre pays cette relation entre l’homme et l’animal sauvage. Aide annuelle : 2000 €
IKAMAPERU est une association française installée en Amazonie péruvienne depuis 1997 qui se consacre à la conservation in situ d’espèces menacées, et plus particulièrement à la protection des primates néo-tropicaux et de leur habitat. Aide annuelle  : 1500 €
http://www.ikamaperu.org/spip.php?rubrique4
L214 est une association de défense animale qui agit plus particulièrement dans le domaine des animaux d’élevage, par des campagnes cibléees. Elle incite aussi à  une réflexion plus large sur la place accordée aux animaux dans notre société. L214 encourage les consommateurs à  adopter une attitude d’achat responsable, au mieux en se passant de produits d’origine animale, au minimum en réduisant leur consommation de tels produits et en refusant ceux issus des élevages intensifs. Aide annuelle : 2000 €
http://www.l214.com/
La Ligue pour la protection des oiseaux – LPO – agit au quotidien depuis sa création (en 1912), pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation de protection des oiseaux.
Aide annuelle : 500 €
http://www.lpo.fr
SEA SHEPHERD CONSERVATION
Fondée en 1977, Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) est une organisation internationale à but non lucratif de conservation de la faune et de la flore marines. Leur mission est de mettre un terme à la destruction des écosystèmes marins et au massacre des espèces dans le but de conserver et de protéger
la biodiversité des océans du monde entier.
Nous mettons en place des stratégies novatrices d’action directe pour enquêter, documenter et intervenir
si nécessaire afin d’exposer et de combattre les activités illégales de haute mer. En sauvegardant la biodiversité, nous nous efforçons de préserver la survie de nos fragiles écosystèmes marins pour les futures générations. Aide annuelle  : 1000 €
www.seashepherd.fr
« Si les océans meurent, nous mourrons. »

LES AMIS DE SAADANI – RAFIKI YA SAADANI

Vie Sauvage a créé une association Tanzanienne : Les Amis de Saadani (Rafiki ya Saadani en Swahili) .
Le siège se trouve dans le village côtier de Mkwaja à quelques kilomètres au nord du Parc National de Saadani.

Nous conseillons d’aller sur le site des parcs nationaux tanzaniens  (lien ci-après) afin d’obtenir
des informations détaillée sur ce parc
http://www.tanzaniaparks.com/fr/saadani.html

Les missions de cette association sont les suivantes :

– Nettoyage de la plage des déchets apportés par l’océan sur une portion de 3 kilomètres environ

Nous collectons les déchets, nous les trions, nous les rapatrions soit dans une décharge soit dans une entreprise de recyclage située à Dar es salaam en ce qui concerne les bouteilles et
les bouchons de plastique. (voir photo)

– Nous sensibilisons les villageois à ne pas couper les arbres pour faire du charbon de bois.
Nous allons travailler sur un projet alternatif de combustible au charbon de bois (voir photo)

– Nous souhaitons sécuriser le territoire qui part du village de Mkwaja et suit la côte jusque
l’entrée du Parc à Madete gate (soit environ 8 kilomètres).
Ce territoire est encore sauvage, non habité de manière permanente, il est le passage occasionnel d’éléphants la nuit, de hyènes, et plus rarement de lions. Plusieurs petites rivières forment des mangroves (Mto wake, Madete, Mafui…) et le but de l’association est de préserver ces mangroves.

Enfin de manière plus générale, notre objectif est de préserver le Parc National de Saadani et d’amener
les villages environnants à accepter de manière positive la faune de ce parc qui comprend les derniers éléphants côtiers de Tanzanie voir d’Afrique, et l’on pourrait ajouter les lions, hyènes, buffles, girafes
et de nombreuses espèces d’antilopes comme la minuscule Suni, le petit céphalophe rouge, les cobes des roseaux, cobes defassa, élands, hippotragues et d’autres espèces
(voir le site de Tanapa pour une liste exhaustive).
http://www.tanzaniaparks.com/