Les îles Galapagos, une faune et des paysages extraordinaires

Partir aux Galapagos c’est faire un voyage dans le temps… Ces 128 îlots et îles volcaniques perdus dans le Pacifique à près de 1000 km au large de l’Équateur, recèlent des paysages de création du monde dans lesquels s’ébat une faune terrestre et maritime tout à fait incroyable. Ici, de nombreuses espèces végétales et animales ont évolué de manière autonome sans aucune influence extérieure, l’endémisme est particulièrement élevé. C’est d’ailleurs dans ce véritable laboratoire du vivant que Charles Darwin a trouvé les fondements de sa théorie de l’évolution. Un voyage aux îles Galapagos est une expérience naturaliste de premier choix car, ne connaissant pas la prédation, les animaux ne craignent pas les humains et sont approchables à quelques mètres. Cap vers ces joyaux de nature à découvrir avec un immense respect.

LA FAUNE DES GALAPAGOS

Tortue géante, espèce endémique des îles Galapagos

un laboratoire de l'adaptation du vivant

Difficile de dresser une liste exhaustive des animaux qu’il est possible de rencontrer pendant un circuit aux Galapagos… Il faut tout d’abord citer l’exceptionnelle tortue terrestre géante dont la longévité est estimée entre 170 à 250 ans. Ses mensurations sont tout aussi impressionnantes avec un corps long de plus d’un mètre et un poids qui dépasse les 150 kg mais peut aussi atteindre les 400 kg. Il existe une dizaine d’espèces différentes, chacune d’entre elles s’étant adaptée en fonction des conditions végétales et climatiques des lieux où elles vivent. Les iguanes, terrestres et marins, avec leur allure préhistorique sont emblématiques des îles Galapagos. Facilement observables alors qu’ils réchauffent leurs corps au soleil sur les rochers, ils présentent eux aussi des caractéristiques spécifiques à chaque île. L’iguane marin est particulièrement remarquable : il plonge pour se nourrir d’algues, peut rester jusqu’à une demi-heure sous l’eau et filtre le sel accumulé dans son sang en éternuant…

Fou à pattes bleues sur les îles Galapagos

Autre espèce que l’on ne peut rater, le fou à pattes bleues, oiseau marin dont la moitié de la population s’est établie aux Galapagos (environ 40 000 individus). Vous pourrez l’observer lors de sa parade nuptiale ou lorsqu’il plonge à la verticale dans la mer pour chasser les poulpes et les poissons dont il est friand.
Lors d’un voyage naturaliste ou d’une croisière aux Galapagos il est fréquent d’observer dans des conditions exceptionnelles manchots, otaries, lions de mer, albatros, cormorans, sans oublier les cétacés avec les baleines, les orques et les cachalots… Les eaux bordant les îles sont extrêmement riches avec plus de 400 espèces de poissons tropicaux.

VOLCANISME ET PAYSAGES DE CREATION DU MONDE

Basalte sur la côte volcanique d'une île des Galapagos

Les îles des Galapagos sont formées de volcans ayant émergés à différentes époques d’un plateau de basalte au fond de l’océan Pacifique. Les îles de l’Est sont les plus anciennes et les plus érodées, celles de l’Ouest, plus récentes, subissent une activité volcanique bien marquée. Les paysages des îles Galapagos sont extraordinaires par leur variété et leur géologie. Les courants marins et les expositions ont créé des microclimats et des écosystèmes très différents : chaque roc émergé, îlot perdu ou grande île habitée recèle ses caractéristiques propres, propices à de passionnantes découvertes.
L’île Bartolomé présente un environnement époustouflant et un panorama parmi les plus célèbres des Galapagos avec un pinacle basaltique qui se dresse au bord d’une double anse aux eaux turquoise. 

Sables rouges sur le l'île de Rabida aux Galapagos

Sur l’île Isabela, le décor est lunaire avec des reliefs torturés, des tunnels de lave, témoins de l’activité de la Sierra Negra, un volcan qui culmine à 1 124 mètres et présente le second plus grand cratère de la planète. Quant aux sables rouges des plages de l’île de Rábida dus à une forte concentration en fer, ils donnent des contrastes saisissants avec le bleu de l’océan et le vert de la végétation… Bien d’autres paysages uniques se dévoilent au fil des découvertes, à l’occasion d’une croisière aux Galapagos vous pourrez découvrir également de nombreux îlots perdus aux formes étonnantes comme l’île de Wolf ou l’île de Darwin.

LA PROTECTION DE L'ARCHIPEL

L’exceptionnelle biodiversité de l’archipel des Galapagos est protégée par un parc national et une réserve marine. L’ensemble est classé Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Extrêmement fragiles, comme tout milieu insulaire, les écosystèmes peuvent facilement être déséquilibrés par les activités humaines sur place et par les apports exogènes.

Un voyage aux Galapagos est soumis à plusieurs contraintes :
– il est interdit d’amener nourriture, plantes, animaux, matière organique (les bagages sont contrôlés à l’embarquement à l’aéroport de Quito en Équateur).
– un guide officiel du parc est obligatoire : ce dernier  apporte un éclairage naturaliste précieux tout en étant garant que vous respectez les lieux et les balisages.


– il est absolument impératif de respecter une distance de 2 mètres avec les animaux afin de ne pas les déranger, les toucher n’est pas permis.


– fumer dans le parc est strictement interdit, les risques d’incendie sont réels et causent des dégâts irréversibles à la flore et à la flore.
– tous les déchets, y compris alimentaires, doivent être soigneusement rapportés vers les lieux d’habitation.
– le « leave no trace » ou « sans trace » s’impose comme le leitmotiv de tout circuit ou croisière aux Galapagos. De la même manière, ne prélevez rien du milieu naturel qui vous entoure, car un même geste renouvelé des centaines de fois a un impact réel sur les écosystèmes.

L’entrée dans le parc national des Galapagos est soumise à un droit de 200 USD par adulte, dont il faut s’acquitter en liquide dès l’arrivée à l’aéroport. Cette taxe, dont le montant a récemment doublé, est destinée à financer les efforts de conservation sur les différentes îles et dans la réserve marine.

Elle est également utilisée pour atténuer les effets du tourisme sur l’environnement notamment via des projets de retraitement des eaux usées et des déchets (actuellement tous les déchets repartent en paquebots vers l’Équateur).

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